Math Partage est un blog de partage de documents mathématiques destiné aux lycéens, étudiants universitaires et professeurs. Ce blog aborde aussi des questions sociétales.
jeudi 20 décembre 2018
The fabulous machine of Antikytera
This machine of Anticytera couldn’t help astonishing us. Its device is so complex that
immediately after its discovery some imaginative people thought the machine has been made
by alien. Today the watchmaker firm Hublot dedicates a watch in a special tribute to the
genious greek mathematician who created the first mechanical computer.
The plagiarism of the first greek mechanical calculator
The discovery of mechanical arab astrolabs by the english archeologists entails that some of
them has imagined thet the arabs legends could have one hint of reality, ignoring the fact that
the mathematical background was Greek. They forgot the fake news generated by the arabs
shopkeepers in order to make increase artificially the prize of incens by telling fantastic
reports where the son of the shopkeeper would have climbed huge mountains, wrestled with
fierce beasts, and run in a deserted country to find the precious material.
The recent discovery of a machanical calculator in the sea in a area very close to the island of
Antikytera, created by Greeks following the works of Geminos or Hipparcos, and older than
all the arab mechanical astrolabs has completely erased the myth of a ancient glorious arab
civilization that only propagandists continues falsely to assert.
The machine of Antikytera possess a very complicated network of gearwheel that the
machine is still studying today in order to know how it works, when the arabs astrolabs
copying a small part of its complexity are simplier and easy to understand. The production of
gearwheels formed a noticeable industrial activity in the Roman Greece and was at the origin
of the first automatic machine created by Jews and byzantine Romans in Sicilia.
The arab’s legends
Masses of sites saying that Arabs has everything invented flourish on the web, saying that
they were influenced by spirits or surnatural entities, the djinns, only existing in the world of
dreams. Many people has reacted to this false stories or fake news[1].
Don’t forget the character of the arab population prone to create imaginary stories like «The
Sherazad stories about 1001 nights». So they imagined they would have been the first to
create a plane. In reality, a tipsy redneck falling from a tower opened his coat and has
imagined he could fly like a base jumper do it today. Unfortunately for this poor guy, his
technique was not good enough and he died when he hit the ground. But the arab’s legends
continues to talk about a «flying coat» and «miracle» like they did for «flying carpets» !
Let us give to Caesar back what belong to Caesar. Let us notice like an important giving to
science by the Arabs the non-scientific character of astrology and the construction in Persia
of the first astronomy observatories.
The myth of the Golden Age of Al-Andalous
Some writers, like Ibn Warracq [2] (page 291), evoked the myth of the Golden Age of Al-
Andalous, and according to him this myth was created during Middle Age by Hebrews in
order to underline the poor conditions of living in Spain after the Reconquista. It was in order
to forget that the Jewish has been complied to convert to islam or to wear a small yellow
circle on their jackets, genuine ancestor of the yellow David Star (imposed by nazis during
the second world war). It was a manner to reach the oblivion of all the persecutions that
muslims imposed to non-muslims [2], what they called dhimmis, meaning slaves. During the
Reconquista, Hebrews settled in North Africa and imagined a mythic world, heaven for spirit
towards the repression of the Spanish people (and Inquisition) who convert them by force
threatening with torture or death penalty if they don’t.
The transmission of the greek knowledge towards the West by the byzantinian Romans monks who translates it
The intellectuel Arab from Gaza Saqr Abou Fakhr [3] refute the fact that the West could not
have access to knowledge without Averroès and Ibn Khaldoun. He assert that «the main part
of nationalists arab writers and muslims novellists continues to maintain the idea of a
glorious old arab civilization». The idea that the Arabs have transmitted the Greek and
Roman knowledge to the West has been completely denied by serious studies [4]. It’s the
Roman byzantine monks returning from Constantinopolis who really have transmitted the
antique knowledge to the West. The Arabs only translated from Greek to Arab and thought
falsely that knowledge give power and their aim was to appropriate the power of other
people.
See Also Algorismus (Al-khwarizmi) a well-known translator
References
[1] Forum kabyle, http://www.kabyle.com/forum/non-les-arabes-nont-pas-invente-lalgebre
[2] Ibn Warracq, Pourquoi je ne suis pas musulman, L’Age d’Homme, 1999
[3] Saqr Abou Fakhr, Non, l’Occident ne doit rien aux Arabes, Le Courrier International, 29
juillet 2004,
http://www.courrierinternational.com/article/2004/07/29/non-l-occident-ne-doit-rien-auxarabes
[4] Sylvain Gougenheim, Aristote au Mont-Saint-Michel, Seuil, Collection L’Univers
Historique, 2008
mercredi 12 décembre 2018
Histoire des mathématiques (5) : La fabuleuse machine d’Anticythère
Cette machine d’Anticythère n’en finit pas de nous étonner. Sa complexité est telle qu’immédiatement après sa découverte certains esprits très imaginatifs crurent qu’ils s’agissait d’un artefact extraterrestre. Rien que ça! Aujourd’hui, la firme Hublot rend hommage au génie grec qui fut à la base de l’horlogerie suisse et jurassienne.
Les astrolabes arabes sont des copies du premier calculateur mécanique grec
La découverte d’astrolabes arabes mécaniques par les archéologues anglais suscitèrent des questions et certains se mirent à imaginer que la palabre arabe qui invente monts et merveilles pourrait avoir ne fût-ce qu’une once de réalité. Ils oublièrent très vite les racontars que les marchands arabes firent pour faire monter artificiellement le prix de l’encens en racontant des histoires invraisemblables où le fils du négociant avait dû franchir des montagnes infranchissables, combattre des animaux féroces dans des forêts éloignées seul
endroit où on pouvait trouver le produit tant recherché. La découverte plus récente d’un calculateur mécanique au large de l’île d’Anticythère, conçu par les Grecs sur base des travaux de Geminos et d’Hipparque et bien plus ancien que les astrolabes mécaniques arabes a complètement détruit le mythe d’une civilisation glorieuse arabe qu’essaient encore de véhiculer certains propagandistes. La machine d’Anticythère est d’une complexité telle que son fonctionnement est encore étudié aujourd’hui alors que les astrolabes arabes qui s’en sont
inspirés sont beaucoup plus simples. La production de rouages formait une activité industrielle non négligeable dans la Grèce romaine et fut à l’origine des premiers automates conçus par les Juifs et les Romains byzantins, en Sicile notamment.
Les légendes arabes
Sur le net, on voit fleurir une multitude de sites annonçant que les Arabes auraient tout inventé, influencés qu’ils auraient été par des « esprits » ou des entités surnaturelles imaginaires, les djinns, ou n’existant que dans le monde des rêves. Cela suscite bon nombre de réactions [1]. C’est oublier un peu vite le côté « racontar » des populations arabes. Ils auraient été les premiers à faire de l’aviation! En réalité, un casse-cou un peu ivre de chicha s’est jeté du haut d’une tour en ouvrant son manteau croyant pouvoir voler et s’est tué à la tâche. Mais les légendes arabes, qui évoquent les tapis volants, parlent ici de « miracle » et de manteau ayant permis de voler et donc de « manteau volant »! Laissons toutefois à César ce qui lui appartient. Comme apport scientifique important notons toutefois le rejet de l’astrologie comme science et la construction des premiers observatoires astronomiques en Perse sous occupation arabo-musulmane.
Le mythe de l’Age d’Or de l’Espagne mauresque
Certains auteurs, comme Ibn Warracq [2] (page 291), ont évoqué le mythe de l’âge d’or de l’Espagne mauresque, mythe créé au Moyen-Age par des populations hébraïques pour souligner leurs conditions précaires dans l’Espagne Reconquise. Et c’était pour oublier qu’elles furent contraintes de se convertir à l’islam ou de porter la rouelle (disque jaune, véritable ancêtre de l’étoile jaune de sinistre mémoire) et d’être persécutées par cette religion [2]. Lors de la Reconquête (Reconquista), les Hébreux d’Andalousie s’installèrent en Afrique du Nord en imaginant un monde mythique, refuge de l’esprit face à l’oppression des Espagnols (et de l’Inquisition) qui les assimilèrent à des alliés des Arabes.
La transmission à l’Occident du savoir grec par les traducteurs romains byzantins
L’intellectuel palestinien Saqr Abou Fakhr [3] remet en question l’idée que l’Occident ne serait pas sorti des ténèbres sans Averroès et Ibn Khaldoun. Il affirme que « la majeure partie des écrivains nationalistes arabes et des romanciers musulmans continuent de perpétuer l’idée d’une ancienne civilisation glorieuse et incontournable ». L’idée reçue comme quoi ce sont les Arabes qui ont transmis à l’Occident le savoir des Grecs et des Romains a été battue en brèche par des études sérieuses à ce sujet[4]. Ce sont bien les moines romains byzantins revenus de Constantinople qui ont transmis à l’Occident les connaissances de l’Antiquité. Les
Arabes n’ont fait des traductions que dans le sens Grec vers Arabe en croyant erronément que la connaissance donne le pouvoir et le but était clair dans le monde arabo-musulman moyenâgeux de s’approprier le pouvoir d’autrui.
Article paru dans Le Club de Sept Info
Références
[1] Forum kabyle, http://www.kabyle.com/forum/non-les-arabes-nont-pas-invente-lalgebre
[2] Ibn Warracq, Pourquoi je ne suis pas musulman, L’Age d’Homme, 1999
[3] Saqr Abou Fakhr, Non, l’Occident ne doit rien aux Arabes, Le Courrier International, 29 juillet 2004
[4] Sylvain Gougenheim, Aristote au Mont-Saint-Michel, Seuil, Collection L’Univers
Historique, 2008
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